D’où vient cette tradition du sapin de sapin de Noël ?

Née entre 1200 et 2000 avant Jésus Christ pour le solstice de l’hiver jour le plus court de l’année, les celtes fêtent la renaissance du soleil et décorent un épicéa, arbre symbole de la vie. Ils y suspendent des fruits, du blé et des fleurs, offrandes destinées aux Dieux.
En 354 après Jésus Christ, lorsque l’église fixe la date de la naissance du Christ le 25 décembre, cette tradition païenne est associée aux fêtes de Noël.
La légende raconte qu’un moine Saint Boniface (né en 680), voulait convaincre les druides germains, que le chêne n’était pas un arbre sacré. Il en fit donc abattre un. « En tombant, l’arbre écrasa tout ce qui se trouvait sur son passage à l’exception d’un jeune sapin ». Saint Boniface a qualifié ce pur hasard de miracle, et déclara dans sa même prédication : « Désormais, nous appellerons cet arbre, l’arbre de l’Enfant Jésus. « 
C’est vers 1521, en Alsace que l’on fait état officiellement pour la première fois d’un « arbre de noël et c’est en 1738 que Marie Leszczynski, épouse de Louis XV, fit installer le premier sapin de Noël dans le château de Versailles.

Au XVIe siècle, le sapin s’illumine. La légende dit, que Martin Lutter ébloui par la beauté du sapin enneigé dont les branches vertes renvoient la lumière des étoiles, aurait reproduit chez lui cet effet en mettant des bougies dans son sapin.

Vers le XVIIIe, pour illuminer cet arbre, on utilise des coquilles de noix remplies d’huile à la surface desquelles des mèches flottaient.
En 1858 en Moselle, un été particulièrement sec et un hiver très rude empêcha la récolte des pommes qui traditionnellement étaient suspendues aux branches des sapins. Un souffleur de verre eu l’idée merveilleuse de remplacer les pommes par de belles boules de verres soufflées.
Et depuis le XIXe siècle, c’est une tradition mondialement répandue qui ravit les petits et les grands.
Illuminons nos maisons pour que la joie, le partage, les rires remplissent nos cœurs et notre âme d’enfant.
N’oublions pas la bûche, en chêne, en hêtre ou en charme ; dans l’âtre. Ses flammes saluent le retour du soleil. Rangeons les souliers près du feu ou sous le sapin, retrouvons suffisamment de foi pour que la magie agisse et que les enchantements s’accomplissent.

Références :
« les bienfaits magiques des arbres » de Stéphane Krebs, Myrtea
Crédit photos : Valérie Braunn, Pixabay