J’avais envie de partager avec vous le souvenir d’une Rencontre.
Il y a un an, j’étais au pays du soleil levant, une courte immersion dans un pays où la forêt recouvre les trois quarts du territoire.
L’arbre a une place importante dans la culture japonaise. L’émanation de la pensée du shintoïsme et du bouddhisme, vénère la Nature, les éléments sont sacrés et la forêt est le royaume du divin.
Ce pays est un véritable paradoxe sociétal entre l’urbanisation galopante et le souhait populaire sincère de protéger l’environnement. Le tsukin jigoku (l’enfer du banlieusard) et le karoshi, (mort par surmenage), ont décidé le gouvernement japonais à lancer un projet de Sylvothérapie en développant le « bain de forêt » (ndlr : Shinrin Yoku en japonais) dont les études ont été menées par le Dr Qing Li.
Le Shinrin Yoku a été inventé en 1982 par le ministre de l’agriculture, qui a déclaré que le peuple japonais avait besoin de retrouver le bien-être grâce à la nature. L’objectif est de passer du temps en forêt, pour se ressourcer et se relaxer. Ce concept a également fait partie d’une campagne de protection des forêts : car si on incitait les gens à aller en forêt pour prendre soin de leur santé, ils seraient alors plus enclins à la protéger. Aujourd’hui cette pratique est reconnue pour son efficacité.
J’ai eu la chance de rencontrer le DR Qing Li, le temps d’une journée pour partager et échanger sur les résultats de ses recherches et pratiquer le shinrin-yoku dans la bambouseraie de Sagano à Kyoto.
Je suis revenue avec une nouvelle certitude. Je pense profondément que l’être humain est en train de s’éveiller et de se reconnecter à la nature. Nous avons besoin de l’arbre autant que d’air pur, pas seulement à cause de notre vie de citadin sous pression, mais aussi parce qu’un lien organique nous unit à la terre. J’aime à penser que vous aurez envie de partager cette expérience avec moi.
Eteignez votre téléviseur, votre radio, ouvrez la fenêtre sur le paysage extérieur et respirez.
Prenez soin de vous chères lectrices, chers lecteurs.
L’érable
Cet arbre exprime sa splendeur lors des équinoxes, au printemps lorsque monte la sève, et en automne, quand son feuillage passe par toutes les nuances.
Cet arbre distille une énergie propice à la méditation.
Un havre de paix, particulièrement pour les personnes stressées.
Je vous propose un exercice.
Cueillez une feuille d’érable et adossez-vous à son tronc. Fixez cette feuille en adoptant une respiration profonde et concentrez-vous sur elle jusqu’à voir l’arbre en entier.
Puis, reprenez une respiration naturelle et fermez les yeux jusqu’à ce que cette image s’évanouisse.
Fixez à nouveau la feuille et recommencez jusqu’à ce qu’un sentiment de sécurité et de sérénité vous traverse.
Un jour c’est en observant un écureuil, qu’un Amérindien constate que ce petit mammifère suçait un bois d’érable après l’avoir mordu.
Fort étonné et intrigué, l’homme fit une incision dans l’arbre et imite l’écureuil. Il découvrit alors que l’on pouvait y trouver du sucre ailleurs que dans les fruits et baies.
Courge glacée au sirop d’érable
Un ami pour passer l’hiver
Le sirop d’érable fait partie de la culture culinaire québécoise. C’est un édulcorant naturel ne contenant aucun additif ni colorant et qui est obtenu à la suite de la concentration de la sève issue de certaines variétés d’érable. Riche en glucides, cet aliment au goût particulier est donc une excellente source d’énergie. Il contient également une quantité appréciable de manganèse ainsi que de zinc.
Courge glacée au sirop d’érable : peler une courge et la couper en tranches d’environ un centimètre d’épaisseur que l’on mettra dans une casserole à large fond. Recouvrir d’eau additionnée de quelques cuillerées de sirop d’érable et assaisonnée d’un peu de muscade fraîchement râpée. Cuire jusqu’à ce que la courge soit tendre. Réserver la courge au chaud et réduire le bouillon de moitié. Servir la courge nappée de la réduction.
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